Le mot du président – Avril 2022

Chères amies, chers amis,

À propos de la liberté, Léon Blum nous disait : « Toute société qui prétend assurer aux Hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l’existence. ». C’est donc commencer par garantir un emploi, un logement et un savoir. C’est tout le sens de notre combat collectif que de garantir un emploi qui permette de vivre dignement et de développer des activités qui concilient la protection de notre planète ainsi que les solidarités.

Notre combat vise à l’exhaustivité, c’est notre boussole. C’est-à-dire que nous rejetons toute forme d’exclusion de l’autre dans ses différences, en raison notamment de son origine ou de sa couleur de peau. La recherche de l’exhaustivité exige l’altérité. Elles sont indissociables.  

Dans notre combat pour le droit à l’emploi, nous citons souvent le préambule de notre Constitution qui prévoit que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi ».  Mais rappelons, en cette période trouble où les vieux démons ressurgissent, les phrases qui précèdent ce droit dans le préambule de notre Constitution ainsi que celle qui lui succède :

« Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après : 

• La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme.
• Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République.
• Chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances. ».

L’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée n’est pas que l’œuvre du « comment faire », du pragmatisme. Elle est d’abord un combat pour les valeurs qui unissent les femmes et les hommes, non pas pour la haine qui les sépare.