Le mot du président – Juillet 2024

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Chères amies, chers amis,

Notre 9ème assemblée générale s’est tenue dans un climat politique tumultueux. 

J’ai pu rappeler dans ce contexte notre position claire et sans équivoque : nous combattons l’exclusion et la préférence nationale pour leur opposer l’exhaustivité et la préférence sociale. Chacun a une place dans le projet pour rompre avec la privation durable d’emploi, peu importe d’où il vient, cela a un coût mais cela n’a pas de prix. Nous ne choisissons pas entre les femmes et les hommes en en excluant d’autres, nous les fédérons. 

Nous sommes par nature internationalistes et notre association est désormais une ONG dans la nature du dialogue qu’elle entretient avec les gouvernements d’autres pays et avec les organisations internationales pour développer le projet au-delà de nos frontières. Nous n’avons donc pas vocation au repli sur soi.

Nous sommes très heureux d’avoir d’ailleurs reçu une délégation européenne composée d’acteurs en provenance de 14 pays européens et de la Commission européenne venue découvrir le projet, récemment en Loire-Atlantique.

Notre assemblée générale fut l’occasion de rappeler notre méthode pour construire la future loi de 2026 en commençant par la grande concertation. Mais aussi, de faire grandir notre plateforme d’échanges, de conforter nos grappes régionales pour préparer les futurs territoires au-delà de ceux qui seront habilités cette année après la clôture de la période de candidature, et de nous positionner comme pôle de ressource européen pour tous les acteurs. Nous allons également mettre en place de nouvelles innovations comme le groupe de pairs des directions d’EBE pour échanger sur les retours d’expérience et participer à dessiner le futur du projet. Ce fut aussi l’occasion de renouveler notre conseil d’administration et de présenter la transition entre Antonin Gregorio, dont j’ai pu saluer l’engagement et le travail au service du projet, et Sébastien Turcat, nouveau directeur général, à qui je souhaite tous mes vœux de réussite. 

La fabrique du consensus fut un beau moment d’échanges avec les territoires et avec nos partenaires, il fut même inspirant. Le travail continue donc pour changer la donne et montrer qu’il est possible de faire grandir de belles idées dans l’action et par l’expérience sans perdre notre boussole, contre vents et marées. 

Je n’ai d’ailleurs jamais vu un marin qui arrive à bon port en ayant vendu son bateau en mer et en abandonnant une partie de ses équipiers. Alors hissons haut les voiles du droit à l’emploi, avec fierté et courage. 

Laurent Grandguillaume
Président de Territoires zéro chômeur de longue durée